Il était une fois un chef d’entreprise. Un homme débordé comme on peut l’imaginer et qui doit jongler au quotidien entre ses machines, son personnel, son planning, ses clients, ses ventes… mais encore de ses impôts à sa trésorerie en passant par son Cluster et son syndicat. Pas une minute de repos devant lui. Nous appellerons cet homme, qui a finalement toujours la tête dans le guidon, Louison.
Lucien, également chef d’entreprise, était un voisin de Louison.
Lucien est un chef d’entreprise, lui, décontracté. Il donne toujours l’impression que tout est simple, qu’il n’a que peu de chose à faire. Lucien prend le temps de lire son journal en buvant un goûteux expresso italien chaque matin. Il participe aux réunions du cluster, est abonné à de nombreuses revues professionnelles qu’il lit et commente avec ses collaborateurs. Lucien aime l’actualité, la jeunesse, la mode, les conflits… Il va même parfois jusqu’à perdre son temps à se promener dans les allées de salons professionnels qui n’ont rien à voir avec l’activité de son entreprise, voire même dans les couloirs des universités et des centres de recherche ! Bref, Lucien est un grand curieux de la vie mais, malgré cette « cool » attitude, que de temps perdu finalement !
Un jour, un peu comme notre climat, le monde changea très rapidement. Sans que l’on comprenne trop pourquoi, jusqu’où ni pour combien de temps. En quelques mois, on vit des choses étranges envahir notre planète. Leur nom ? Les smartphones. Ces petits objets connectés bouleversèrent nos habitudes de travail et même notre comportement dans le cadre professionnel bien sûr mais aussi dans notre sphère privé. Puis arrivèrent des robots, des satellites, des drones, des logiciels, des datas… Ouf ! Que de peine à reconnaître cette bonne vieille Terre !
Le monde avait changé si vite. Comment s’y adapter ?
Plein de bonne volonté, Louison essaya bien de rester à la page mais, d’une part, il n’avait vraiment pas le temps, et surtout, il ne comprenait pas ce nouveau monde. Il n’y était pas préparé. Plus personne n’achetait maintenant ses produits et toute idée nouvelle était déjà obsolète avant même sa concrétisation. Alors, dans les pleurs, les grincements de dents et à contrecœur, Louison dut se résoudre à plier boutique.
Lucien, quant à lui, avait vu venir tous ces changements. Il avait pris soin de partager avec d’autres collègues et experts de son cluster, ses sentiments, ses craintes, ses solutions, ses limites… En fin de compte, Lucien pris le temps pour préparer ces changements.
Un lundi matin, bien avant ces bouleversements, Lucien réunit toute son équipe (directeur prod, R&D, marketing, commercial) autour d’un café expesso italien comme il l’aime et, ensemble, ils élaborèrent le nouveau plan stratégique de l’entreprise et définirent les nouvelles gammes de produits pour les années à venir.
Aujourd’hui, l’entreprise de Lucien se porte plutôt bien, vend à l’envie ses produits sur un marché concurrencé mais son entreprise se développe. Les produits et services innovants ont permis d’accroître les marges, les clients étant en attente.
Comprenant l’origine de ces bons résultats, Lucien a décidé de structurer un dispositif de veille pour tous les collaborateurs de son entreprise. Il s’est abonné à celle proposée par le cluster et participe à toutes les « Rencontres » avec les chercheurs. Qui sait, si le monde venait à nouveau à changer !
Cette histoire, Lucien nous l’a relatée ce matin (autour d’un café bien sûr) juste après la lecture de sa veille VINSEO. Alors, pour celles et ceux qui voudraient aller plus loin, plus vite, plus fort, VINSEO propose donc cette veille et même des « Rencontres » avec les chercheurs. Il suffit de cliquer sur les bons liens ci-après :
- S’abonner à la veille VINSEO : cliquez-ici
- Participer aux rencontres avec la recherche toulousaine le 10 novembre : cliquez-ici
Miguel-Angel
PS : Le prénom ancien Lucius qui a donné Lucien est souvent rattaché au mot lux qui désigne la « lumière ». Celui qui voit. Celui de Louison fait référence, vous l’aurez compris, au célèbre cycliste français Louison Bobet.
